Pour quelqu'un d'intéressé par la pratique autour de la création du cinépoème – considéré comme une synthèse des rencontres entre la parole poétique (orale, écrite ou les deux, alternées ou non) et une séquence d'images – les œuvres qui sous-tendent ce travail (Deren, Tarkovski, Metz, et d'autres) présentent des visions systémiques très utiles.
Dans mon cas, l'intérêt et la sélection des idées hiérarchisées et éventuellement plus ou moins développées ont clairement visé à garantir l'acquisition ou la complémentation de concepts et de procédés qui peuvent constituer une clé possible pour ouvrir l'esprit. Une clé qui allie concepts et perceptions et qui puisse surgir avec naturel face à la présence du cinépoème comme fait accompli. Et je parle de fait accompli en pensant à la fois au créateur et au spectateur.