Pack 2 DVDs des films de Jackie Raynal
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DEUX FOIS
« Le cinéma au féminin nous fait redécouvrir ce que l'impérialisme de l'oeil avait réprimé : d'autres modes de montage d'impulsions où ce qui est vu et entendu change la perspective. »
Serge Daney, Les Cahiers du cinéma
« Ce film est une méditation délibérément élémentaire sur certaines fonctions primaires du film dont on peut dire qu'elles sont à la base du montage en tant que tel - attente, exploration de l'image, mémoire perceptive, relations entre l'espace hors et l'espace sur écran, toutes explorées dans une série de plans-séquences autonomes d'une simplicité exemplaire. »
Noël Burch
« Une trentaine de plans, de rares paroles. Mais tout cela ne mériterait pas d'être conté si Deux Fois n'était le film que c'est : une des oeuvres - et je pèse mes mots en ces temps d'inflation verbale - les plus fortes et, dans le même temps, les plus énigmatiques qu'il soit donné de voir. Il m'aura fallu trois projections - étalées sur plusieurs années - pour accepter de ne rien comprendre à Deux Fois. »
Louis Skorecki, Semaine des Cahiers
Contient un livret de 40 pages de textes sur le film et le groupe Zanzibar par Claire Renier.
FILMS
Deux Fois 1969 35mm 114’
+Autour de Baratier 2005 vidéo 24’
HOTEL NEW YORK
Un jour à New York, je porte mon linge dans une petite blanchisserie chinoise. Puis je l’oublie quelques semaines. Lorsque j’y retourne, il n’y a plus de blanchisserie, le bâtiment avait été démoli ! l’idée de mes draps disparus à jamais avec la blanchisserie m’a hantée. Cette expérience a été le point de départ du scénario de Hotel New York. J’ai voulu écrire et réaliser ce film pour montrer que là-bas tout est transitoire. les choses bougent et sont immédiatement remplacées, bien plus vite qu’en europe. L’histoire est née de ma propre expérience et de mes impressions en tant qu’étrangère. C’est une comédie dramatique.
-Jackie Raynal, Libération
On peut voir dans Hotel New York la description d’un combat ; le combat d’une immigrée avec sa nouvelle ville et le combat d’une cinéaste avec son désir de faire des films dans des frontières précaires. Dans Hotel New York, Jackie Raynal joue et gagne.
-Cahiers du Cinéma
Raynal montre un New York qu’on ne voit en général jamais à l’écran, et la narration est si véloce, si dépouillée, si économique, que Raynal parvient à dire en une heure ce que de nombreux cinéastes n’arrivent pas à dire en deux.
-Filmex, LA Weekly