Spotlight Series : Philip Hoffman

Décrit comme un prééminent "diary filmmaker" au Canada, Philip Hoffman fait des films depuis la fin des années 1970. En repoussant les limites du documentaire personnel, ses films explorent les thèmes de la famille, de la mémoire et de la perte tout en interrogeant le cinéma lui-même et l'authenticité de l'image photographique.

"Philip Hoffman est une ressource précieuse, l'un des rares cinéastes contemporains dont le travail érige un pont vers les thèmes classiques de la mort, de la diaspora, de la mémoire et, enfin, de la transcendance.» - Martha Rosler. 

1) Somewhere Between Jalostotitlan and Encarnacion (1984 16mm 6 min.) "Somewhere Between ... est un drame catholique, entre la vie et la mort, dans des rues d'Amérique du Nord. Ses séquences décrivent des situations publiques: un groupe de cuivres à Guadalajara, une procession catholique à Toronto, ou un lointain trafic automobile dans le Colorado. Présentées l'une après l'autre, comme des événements séparés et distincts, ces séquences s'articulent autour de panneaux décrivant un garçon couché mort, produisant un discours qui transforme une géographie de surface en concert d'histoire transcendantale, en histoire de la mort " - Mike Hoolboom, Vanguard 

2) ?O,Zoo! (The Making of a Fiction Film) (1986 16mm 23 min.) "? O, Zoo! (The Making of a Fiction Film)" porte ostensiblement sur la fabrication du long métrage de Peter Greenaway, "A Zed and Deux Noughts", pour laquelle Phil Hoffman fut invité en tant qu'observateur. Cependant, le film de Hoffman concerne effectivement les termes et conditions dans lesquelles il a été lui-même fait. En partie, le film traduit la réalité et la mémoire dans l'invention et la fiction dans laquelle le père symbolique est jeté comme un véritable ancêtre. Hoffman réécrit la tradition du documentaire canadienne dans une mémoire familiale et de romance. »- Blaine Allan, un jeu d'Histoire 

3) passing through/torn formations (1988 16mm 43 min.) "passing through/torn formations est une grande déambulation à travers le labyrinthe de la mémoire ... Le film raconte la vie et l'histoire de la mère de Philip Hoffman, née en République Tchèque, et du reste de sa famille, dans une sorte de récitation polyphonique de mots, d'images et de sons."
- Robert Everett-Green, Globe & mail


"passing through/torn formations cherche à produire une expérience polymorphe auprès du spectateur. Il peut s'agir d'un document poétique sur la famille, par exemple- mais le montage de Philip Hoffman reflète un véritable processus de la pensée, traquant des motifs visuels comme l'esprit traque la forme, et produisant une mélodie de bruits et de mots, comme l'esprit se souvient du son."
-Stan Brakhage