Textes de Jean-Michel Bouhours, Michel Nedjar et Dominique Noguez. Carnets de Téo Hernandez traduits et présentés par Xochitl Camblor-Macherel
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L'oeuvre de Téo Hernandez, interrompue trop tôt, est d'ores et déjà considérable : plus de cent films, presque tous en super 8. Dès le début, ils portent la marque de ses goûts et fascinations (la littérature, les voyages, le corps masculin, le baroque chrétien, Greta Garbo, Marlène Dietrich). Il imposa une esthétique de la luxuriance et du montage rapide dans la caméra, une façon aussi d'utiliser, en les transcendant, les aspects les plus humbles de la vie quotidienne. Il fonda au début des années 1980 le groupe Métro Barbès Rochechou'Art avec ses amis ciné-artistes Gäel Badaud, Michel Nedjar et Jakobois. Parmi ses films réalisés : son chef-d'oeuvre Salomé (1976), Le Corps de la passion (1977-1979), Maya (1979), Le Déjeuner (1988). Né au Mexique en 1939, il est décédé à Paris en 1992. Cet ouvrage, introduit par des textes analytiques, regroupe quelques-uns des carnets de route de l'artiste, écrits tantôt en français, tantôt en espagnol. Hernandez y expose méticuleusement la génèse de ses films, ses états d'âme, ses voyages, ses amours, ses projets ainsi que ses poèmes et ses réflexions sur le cinéma. Ici, sont réunies ses notes les plus significatives sur le cinéma sous forme d'abécédaire thématique : lumière, son, chutes, rythme, etc.