Mahine Rouhi et Olivier Fouchard - Films alchimiques et carnets d'ateliers
DVD avec un long métrage et 4 courts métrages de Mahine Rouhi et Olivier Fouchard
(edit with the Customer Reassurance module)
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PTKHO de Mahine Rouhi • 7 mins, 16mm, n/b, 2001
TAHOUSSE co-réalisé avec Mahine Rouhi • 31 mins, 16mm, colour, 2001-2006
LA PROMENADE BLEUE • 14 mins, muet, 16mm, colour, 2006
LE GRANIER • 15 mins, muet, 35mm, colour, 2007
CARNETS D’ATELIERS • 76 mins, stéreo, HD, colour, 2016
« L'histoire du cinéma, l'histoire des images, est quelque chose qui se recycle sans cesse […] C'est comme le processus de la vie. Il y a des choses qui pourrissent, qu'on enterre, qui redonnent de l'humus, qui deviennent du fumier, pour donner naissance à d'autres graines et d'autres plantes qui ont leur vie, qui se reproduisent, et qui à leur tour meurent et donnent naissance à autre chose. C'est le contraire de la vanité morbide, c'est la vie qui se perpétue. Et donc je verrais d'un assez bon œil que des gens me piquent des images, s'ils veulent bien laisser les originaux tranquilles. Et encore, s'ils le font, tant pis, du moment qu'ils prennent des images et qu'ils les retravaillent à leur tour. Le cinéma expérimental, c'est bien de donner à son tour en filmant soi-même des images qui vont pouvoir être détournées ensuite. Réutiliser, c'est d'abord dévoyer. Dévier une trajectoire, donner une autre voie. »
-Olivier Fouchard
« Le film Tahousse d’Olivier Fouchard et Mahine Rouhi est une oeuvre magnifique et nécessaire. C’est une histoire de paysage, et l’inverse aussi pourtant. C’est dans les Alpes, au Kurdistan ou en Tchétchénie, aussi, peut-être en filigrane (...). Les avions sont en haut du ciel, dit la voix comme d’enfant. Des images brutales, rugueuses, crues, portant haut un lyrisme abrupt -premier- au plus loin des raffinements vulgaires des formalismes virtuels cependant, montées impeccablement en fragments secs, précis et comptés, cernés de ténèbres en une construction sculpturale au cordeau. » -Martine Rousset
« Dans Le Granier, la terre vit, souffre et est chargée d’histoire. La caméra fixe, montre une montagne éprouvée qui semble contenir un secret sacré. Ces paysages telluriques transfigurés par des manipulations sur l’image (animation, virage, teintage, etc.) d’une grande plasticité, racontent l’histoire de cette montagne peuplée d’incantations, et son appartenance à cette nature sauvage »
-Emmanuel Lefrant
« J’ai vu Tahousse une quinzaine de fois depuis dix ans, je l’ai programmé également, sans que jamais sa magie ne s’estompe, son aspect irréductible à toute analyse. À chaque nouvelle vision c’est, à nouveau, une expérience unique qui envoûte mon esprit et mes sens. »
-Raphaël Bassan
Contient un livret de 15 pages avec un texte de Raphaël Bassan