Offre spéciale sur les 2 DVDs avec films de Jürgen Reble
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PASSION est un film-voyage personnel. Reble y accompagne son enfant encore à naître en un rituel suivant les saisons jusqu'à sa naissance. Ses manipulations chimiques inédites génèrent de lentes vibrations de structures et de couleurs. Ses images micro- et macroscopiques élaborent un paysage hypnotisant aux frontières de l'abstraction --perception intime de l'acte créateur. Jürgen Reble, ancien membre du groupe de cinéastes « Schmelzdahin » (dissolu en 1989), se consacre à l'exploration des réactions de la pellicule aux bactéries, intempéries et traitements chimiques pendant et après le développement.
DAS GOLDENE TOR juxtapose et relie entre eux des fragments de documentaires sur les insectes et les reptiles, des images d'astronautique et d'astronomie et quelques séquences faites par le cinéaste sur les activités humaines de son entourage immédiat, en mettant à profit une longue expérience dans la recherche et la manipulation chimique de la pellicule pendant et après le développement. Cela confère aux images un caractère pictural et une atmosphère se situant entre le rêve et la réalité. Plus le film progresse, plus on s'éloigne de la réalité. Un temps d'exposition extrêmement long renforce l'impression fugace de l'activité humaine. La victoire sur les ténèbres qui suivent donne naissance à une lumière intérieure.
Das Goldene Tor («La Porte d'or»), un terme qui date de la mythologie préchrétienne, caractérise l'intériorisation et le renouvellement du feu divin au passage du solstice d'hiver. La musique composée par Thomas Köner en accompagnement, forme un niveau complémentaire qui renforce les tensions dans le flux d'images, sans constituer un fond sonore. Et tout comme le film qui ne se réfère à aucun modèle traditionnel de structure et de récit, la musique abandonne elle aussi les chemins battus pour ce qui est du rythme et de la mélodie. Ainsi se crée un imaginaire audiovisuel davantage perceptible au niveau des tripes que du cerveau. -Light Cone
« L'idée centrale est l'impossibilité de fixer le film. Le film est toujours dans un état de flux. Les images "réelles" du début se désintègrent progressivement. La couche de gélatine qui contient les produits chimiques se dissout. A la fin il ne reste plus que le déchainement des éléments. » Jürgen Reble