Stan Vanderbeek 有%d个产品。

Sa première période (1955-1965) est marquée par des films composés de collages et de peintures animées. Selon l’artiste et critique d’art Daryl Chin, ces films ont “une énorme vitalité, une inventivité débordante et une humeur virulente qu’il partagea avec d’autres réalisateurs collagistes comme Robert Breer, Bruce Conner, Dick Preston”. Des films comme Science Friction (1959, 10’), Breathdeath (1963, 15’), A la Mode (1959, 7’) et Achoo Mr. Kerrooschev (1960, 2’) ont été réalisés à cette époque.

Dans les années 1960, dans le cadre de ses recherches, Vanderbeek a crée à New York l’audacieux projet de théâtre “Movie Drome” ce qui lui a permis de créer un environnement tout à fait approprié à son travail synestésique (qui comprenait aussi bien le cinéma que la performance et la danse). Le réalisateur a mis presque dix ans pour développer ce projet qui consistait en un énorme dôme ayant pour but d’immerger les spectateurs dans un environnement envahit par les images projetées.

À partir du milieu des années 1960, l’appétit des nouvelles technologies de Vanderbeek a augmenté et son usage des outils comme la vidéo a subi une croissance assez caractéristique. On peut le voir dans des oeuvres tel quelles Oh! (1968, 9’30”), Symmetricks (1972, 6’) et la série Poemfield, 8 films d’animations produits à partir d’un ordinateurs (1966-1971). Son travail avec les ordinateurs et ses expériences à partir d’hologrammes expriment son désir d’utiliser les technologies les plus complexes pour s’approcher autant que possible du fonctionnement du système nerveux humain.

Outre son travail artistique et créatif dans le domaine de l’art vidéo, Vanderbeek enseigna et fût artiste en residence dans quelques importantes universités américaines. Il est décédé en 1984.

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