Livre sur Le lettrisme par François Bovier
Nos conditions générales de ventes
Livraison
Le lettrisme, mouvement néo-avant-gardiste qui déploie ses activités dans l’immédiat après-Seconde Guerre mondiale en France, investit rapidement et avec intensité le cinéma. Entre 1950 et 1952, Isidore Isou, Maurice Lemaître, Guy Debord, Gil J. Wolman et leurs camarades malmènent et reconfigurent le film dans son esthétique, dans son appareillage technique, jusqu’à nier et dépasser le contexte de la salle obscure : dissociation entre le son et l’image, intervention directe sur la pellicule, transformation de l’écran et introduction d’éléments performatifs dans la séance de cinéma constituent quelques-uns de leurs apports.
Cette étude a pour enjeu de mettre en évidence les répercussions de leurs démarches filmiques, qui ne sont pas sans affinités avec les pratiques subséquentes du happening, du cinéma élargi, de l’art conceptuel et des jeux libres de langage.
_________________
François Bovier est maître d’enseignement et de recherche à la Section d’histoire et esthétique du cinéma à l’Université de Lausanne et chargé de recherche à l’ÉCAL/École cantonale d’art de Lausanne. Cofondateur de la revue de cinéma Décadrages, il a publié de nombreuses études sur le cinéma d’avant-garde et expérimental, l’art vidéo et les films d’artistes, le cinéma militant et les relations du film à la poésie, aux arts visuels et à la performance.
François Bovier a rédigé le texte définitif qui fait la synthèse des apports du lettrisme au cinéma, à la performance et au happening. Texte à l’aune duquel devra se confronter toute étude à venir.
-Christian Lebrat