Livre photo fait à la main par Sergej Vutuc
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PLUTATI U VREMENU - NA ZEMLJI
Sergej Vutuc
19,5 x 28,50 cm, 24 pages, agrafé, couverture 300gr, intérieur 80gr, gris et bleu imprimé sur papier recyclé noir sur risographe avec We Make It, Berlin
Édition de 100, 2019
Avec "Plutati u vremenu, na zemlji", la poétique urbaine distinctive de Sergej Vutuc se transforme en trésors naturels affectés par l'humanité: les glaciers de Patagonie deviennent le paysage tacite d'un roman apocalyptique de destruction commercialisée et de la notion de temps. Nager dans le temps est un passage dans un récit créatif et onirique, mais c'est aussi une considération lucide de l'inexorabilité du temps qui coule et de ses conséquences - l'appropriation des biens communs, les catastrophes climatiques et le consumérisme se mêlent au lyrisme des souvenirs qui s'estompent et des idéalisations romantiques.
Cette abstraction dualiste se reflète également dans le médium lui-même. D'une part, les surfaces, les textures et la consistance des pages suggèrent une vaporosité onirique et fondante, où le gris clair et le bleu sur papier noir renforcent l'atmosphère lunaire d'un sujet insaisissable chatoyant dans l'obscurité. D’un autre côté, la composition de l’œuvre joue avec les interférences, les manipulations et la superposition de différents médias (notamment les films super 8 et 35 mm traités en chambre noire) qui, figeant le moment à plusieurs niveaux, suggèrent ironiquement la complexité cachée de cette fiction.
-Giada Dalla Bonta
Sergej Vutuc
19,5 x 28,50 cm, 24 pages, agrafé, couverture 300gr, intérieur 80gr, gris et bleu imprimé sur papier recyclé noir sur risographe avec We Make It, Berlin
Édition de 100, 2019
Avec "Plutati u vremenu, na zemlji", la poétique urbaine distinctive de Sergej Vutuc se transforme en trésors naturels affectés par l'humanité: les glaciers de Patagonie deviennent le paysage tacite d'un roman apocalyptique de destruction commercialisée et de la notion de temps. Nager dans le temps est un passage dans un récit créatif et onirique, mais c'est aussi une considération lucide de l'inexorabilité du temps qui coule et de ses conséquences - l'appropriation des biens communs, les catastrophes climatiques et le consumérisme se mêlent au lyrisme des souvenirs qui s'estompent et des idéalisations romantiques.
Cette abstraction dualiste se reflète également dans le médium lui-même. D'une part, les surfaces, les textures et la consistance des pages suggèrent une vaporosité onirique et fondante, où le gris clair et le bleu sur papier noir renforcent l'atmosphère lunaire d'un sujet insaisissable chatoyant dans l'obscurité. D’un autre côté, la composition de l’œuvre joue avec les interférences, les manipulations et la superposition de différents médias (notamment les films super 8 et 35 mm traités en chambre noire) qui, figeant le moment à plusieurs niveaux, suggèrent ironiquement la complexité cachée de cette fiction.
-Giada Dalla Bonta